Je souhaite vous sensibiliser sur l'impact qu'ont les écrans sur nos enfants et sur nos relations avec eux.
Faisons tout d'abord un retour en arrière. En 1970, le début de la TV dans la vie du petit commence dès 4 ans. En 2020, il est passé à 4 mois !
Regardons quels sont les effets de ce nouveau comportement chez l'enfant. Chez les plus jeunes, le débit des images créé une sur-stimulation. En effet leur cerveau n'est pas encore en capacité de décoder ce qu'il voit. Il ne fait pas la différence entre l'écran et la réalité, ce qui créer de l'incompréhension et de l'anxiété.
Plus tard, des problèmes d'attention et d'impulsivité se feront ressentir.
Les petits ont d'abord besoin de comprendre le monde en 3D, celui dans lequel ils vivent !
Le mot d'ordre est donc : pas d'écran avant 3 ans !
L'écran nuit également aux liens avec le parent. Cela s'appelle le « déficit de transfert ». Captivé par son écran, le parent va faire des phrases plus courtes pour parler et va être moins attentif à son enfant. Ce manque d'interaction est très perturbant pour l’enfant. Il en résulte des problèmes de communication, de repli sur soi et d’appétence pour les écrans. L’adulte semble en effet être tellement captivé par ce qu’il voit que l’enfant, dans un réflexe identificatoire, va chercher constamment à avoir accès à cet écran adoré par ses parents. Le smartphone qui s’interpose dans la relation parent-enfant est pointé comme un problème majeur.
En moyenne, l'adulte regarde son téléphone 200 fois par jour !
Le meilleur moyen d'arrêter les mauvaises habitudes est donc d'en créer de nouvelles : réserver les temps sur le téléphone a des moments dédiés, pas de téléphone dans les chambres, instauration d’un couvre-feu numérique, activités partagées en famille, etc.
Alors, on se déconnecte ?
Pour aller plus loin, regardez le documentaire de la Radio Télévision Suisse :
« Génération écran, génération malade ? »
